salut,
considérant les circonstances et que de toutes manières il y a très peu d'intérêt, la cérémonie de remise des Trophées a été abrégée cette saison.
si la santé et le courage me revient, je tripatouillerais dedans à une date ultérieure mais pour le moment comme dirait ''Walk, Jimmy, wall'': Je peux pas, ça fait trop mal.
sachez qu'en bas de la capture d'écran de l'affichage des récipiendaires, il y avait mais malheureusement coupé au montage,
le Trophée Bill Masterton Memorial est remis par le Comité du Temple à un joueur démontrant et yada yada yada et cette année l'honneur revient à Al MacInnis à qui il manquait lors de son année d'éligibilité une passe pour être admis sur le champs et puis après il est passé sous une craque du divan et on l'a oublié mais là au moins l'erreur et réparée.
le Trophée King Clancy Memorial est remis pour son dévouement à la clause du hockey particulièrement à Longueuil parce que c'est quand même le thème de la 30ième saison, à un passionné du micro d'argent, des hot-dogs avec des condiments dans des petits sachets et des moitié-moitiés mesdames messieurs et bon match, bon match: Robert Tanguay.
BOISBRIAND - Lorsqu’il s’est présenté à l’aréna Mont-Royal à 6 h pour travailler un matin de 1977, Robert Tanguay était bien loin de croire que 36 ans plus tard, il serait encore annonceur maison durant des matchs de hockey.La voix des matchs de l’Armada de Blainville-Boisbriand carbure au rythme du hockey junior durant l’hiver et du soccer de l’Impact de Montréal, l’été.
Quand il a su que l’Armada s’installait à Boisbriand à l’été 2011, Tanguay a décidé de se relancer dans l’aventure. «J’ai entendu Joël Bouchard à la radio. Il voulait s’entourer de gens de hockey qui ont ça à cœur. Le déclic s’est fait immédiatement et je lui ai téléphoné.»
Les quelques appels qu’il a passés au directeur général de la formation laurentienne lui ont permis de retrouver le micro qu’il avait laissé quelques années auparavant.
«Après 36 ans dans le métier, je suis encore nerveux avant un match. Il faut être passionné, sinon ça ne vaut pas la peine», a révélé celui qui a été annonceur pour le
Collège Français de Longueuil, dans la Ligue de hockey junior AAA, de 2003 à 2011.
Souvenirs impérissablesAu fil des saisons passées entre les deux bancs des pénalités, Tanguay a vécu des moments inoubliables. La campagne du Junior de Verdun de 1982-1983 est certainement l’une de ses plus belles en carrière. Il voyait les Pat LaFontaine, Gerard Gallant et Jean-Maurice Cool dicter leur loi sur la patinoire du Centre Paul-Sauvé.
Cette année-là, LaFontaine avait marqué 104 buts et amassé 130 mentions d’aide pour 234 points, en route vers la meilleure récolte de l’histoire de la LHJMQ pour une recrue. Cette performance lui vaut d’ailleurs le troisième rang dans l’histoire du circuit Courteau.
«Disons que je nommais très souvent son nom, s’est rappelé Tanguay en riant. L’aréna était toujours rempli. C’était le cas à travers la ligue grâce aux Mario Lemieux, Pierre Turgeon et Patrick Roy.»
PersévéranceBien qu’il ait trouvé sa voie au fil du temps, l’homme de 54 ans aurait bien pu plier bagage en plein cœur de sa première saison au poste d’annonceur. Le salaire de 2,83$ de l’heure et les plages horaires ne lui convenaient pas du tout à l’époque où il avait 17 ans.
«Je n’aimais pas ça, mais j’ai terminé la saison quand même, s’est-il souvenu. Je devais tenir ma parole.»
Le destin en a décidé autrement. Appuyé par le barbier des sportifs Ménick, il a poursuivi sa carrière, ce qui l’a amené au circuit midget AAA et ensuite en remplacement de Marcel Bélanger chez le Junior dans la LHJMQ.
«Une réputation est difficile à bâtir, mais ça prend un rien pour la démolir. Je veux être le meilleur. Je m’informe toujours auprès du personnel d’une équipe pour les noms des joueurs. J’ai un immense intérêt pour chacun d’eux», a expliqué Tanguay avec passion.
Sa persévérance l’a amené un soir de 1989 à devenir l’annonceur officiel d’un match préparatoire du Canadien de Montréal face aux Bruins de Boston au Forum. Une expérience qui restera à jamais gravée dans sa mémoire. Il espère un jour recevoir un coup de téléphone pour faire le saut dans la Ligue nationale, mais il savoure chaque instant derrière le micro de l’Armada et de l’Impact.
«Je suis déjà chez les pros avec le soccer. Je suis très bien traité et je ne peux demander mieux, mais si le téléphone sonne, je vais répondre.»
grâce à ces honneurs, MacInnis et Tanguay se voient octroyés un spot dans le Panthéon du Hockey Simulé.